Cette page est un guide photographique des poacées (graminées), cypéracées et juncacées de la Réunion. La liste des espèces présentées est basée sur la liste des espèces reconnues comme étant présentes à la Réunion selon l'Index taxonomique de la flore vasculaire de La Réunion du Conservatoire National Botanique Mascarin (CBN - CPIE Mascarin) et sur de nouvelles observations réalisées depuis la dernière parution de l'index. Plusieurs espèces n'ont pas été retenues, car leurs mentions résultent possiblement d'erreurs d'identification, d'étiquetages ou autres. La liste des espèces qui n'ont pas été retenues est présentée à la toute fin des sections sur chaque espèce.
La plupart des photos proviennent d'observations déposées sur la plateforme iNaturalist ou de spécimens d'herbiers déposés au Muséum National d'Histoire Naturelle. La majorité des photos proviennent de mes observations effectuées à la Réunion, mais plusieurs photos proviennent également d'observations déposées sur iNaturalist qui n'ont pas nécessairement été effectuées à la Réunion. Dans la plupart des cas, les photos ne sont pas libres de droits et leur utilisation doit respecter la license qui lui est associée. Un lien au bas de chaque photo permet de consulter l'observation et la license associée.
Pour plusieurs espèces, notamment pour quelques espèces rares ou plus difficiles à identifier, seules des photos de spécimens d'herbier sont disponibles. Si vous possédez des photos pour ces espèces et si vous souhaitez contribuer à ce site, merci de me contacter ou de déposer vos photos sous forme d'observations sur iNaturalist. Pour la plupart des espèces, l'identification n'a pas été validée par des experts et je n'ai encore jamais observé plusieurs espèces présentées sur ce site. Il convient donc de rester très prudent lors de l'utilisation des images présentées ici à des fins d'identification. Il est fort probable que des erreurs sur l'identification s'y glissent. Dans bien des cas, certaines espèces ne seront pas identifiables par simple comparaison à partir des photos présentées ici et il faudra se référer à des clés d'identification comme celle de la Flore des Mascareignes pour pouvoir identifier les spécimens. Il faut également toujours considérer la possibilité qu'il s'agisse d'une nouvelle espèce qui n'a pas encore été observée à la Réunion et qui n'est donc pas rapportée sur ce site. Il existe assurément plusieurs dizaines d'espèces présentes sur l'île qui n'ont pas encore été rapportées. Finalement, merci de me faire signe si vous trouvez une nouvelle espèce, des erreurs sur le site ou pour toutes questions, commentaires ou suggestions (francoisrousseu at hotmail com ou frousseu sur iNaturalist). Il est également possible de contribuer par GitHub où le site et le code sont hébergés https://github.com/frousseu/rungrass.
Pour quelques espèces, les traits distinctifs et l'aspect général de la plante sont décrits et des trucs sont donnés pour distinguer des espèces semblables pouvant être confondues avec l'espèce en question. Ces descriptions sont données à titre indicatif seulement et on pour but de faciliter l'identification et la reconnaissance des différentes espèces sur le terrain et non de fournir une description exhaustive. Les descriptions sont majoritairement basées sur mes observations personnelles et elles sont parfois fortement inspirées des descriptions et des clés d'identification fournies dans la Flore des Mascareignes ainsi que d'autres ouvrages comme AusGrass2, FNA, POWO, le guide Identification Guide to southern African Grass (Fish, Mashau, Moeaha et Nembudani, 2015) ou Graminées des pâturages et des cultures à Madagascar (Bosser, 1969). Pour certaines espèces, mon expérience est trop limitée (et souvent inexistante!) pour fournir une description.
L'objectif premier des cartes de distribution présentées ici est de donner une idée approximative de l'abondance et de la répartition des espèces à travers l'île. En aucun cas, ces occurrences doivent être interprétées comme étant exhaustives, précises ou représentatives de la répartition exacte des espèces. Lors de l'interprétation de ces cartes, il faut garder en tête que:
   - les localisations peuvent être très imprécises
   - certaines localisations sont rapportées à une grille de faible résolution
   - les identifications peuvent être erronées
   - les mentions peuvent être historiques
   - certaines espèces plus difficiles à identifier, à trouver ou d'intérêt moindre peuvent être sous-rapportées
   - l'effort variable des observateurs ou d'échantillonnage d'un endroit à l'autre de l'île est susceptible d'affecter la répartition apparente
   - pour diverses raisons, les mentions de certaines espèces peuvent ne pas avoir été intégrées aux base de donnnées utilisées pour récolter les occurrences
   - des problèmes taxonomiques peuvent être à l'origine d'absences ou de surplus d'occurrences
   - etc.
Malgré ces multiples précautions à prendre, ces cartes demeurent généralement utiles pour se faire une idée rapide de la répartition des différentes espèces. Par exemple, Holcus lanatus et Nastus borbonicus sont deux espèces plutôt abondantes dans les hauts. Scleria sieberi est davantage retrouvée dans les forêts humides de l'est de l'île, alors que Heteropogon contortus est davantage retrouvé dans les milieux secs de l'ouest. En général, plus il y a d'occurrences, plus l'espèce est facile à observer. Plusieurs espèces n'ont aucune mention ce qui peut indiquer qu'elles sont rares, localisées, difficiles à identifier, négligées, historiquement présentes sur l'île ou tout simplement qu'aucune observation n'a été intégrée dans les bases de données utilisées.
Les données d'occurrences illustrées sur ces cartes proviennent de GBIF, OpenObs (voir plus bas) et des observations sur iNaturalist de niveau recherche ou identifiées par moi. Plusieurs observations sur OpenObs proviennent de GBIF. Dans ces cas, les observations sur OpenObs marquées comme provenant de GBIF sont illustrées comme provenant de GBIF. Plusieurs observations sur iNaturalist se retrouvent à la fois dans GBIF et dans OpenObs. Dans ces cas, toutes les observations qui proviennent originellement d'iNaturalist sont illustrées comme venant de cette plateforme. À noter qu'un certaine portion des observations effectuées avec PlantNet se retrouveront également sur GBIF et seront donc représentées ici. Les observations dont l'identification est uniquement basée sur l'algorithme de reconnaissance automatisée ont toutefois été éliminées.
Finalement, le statut des différentes espèces à la Réunion est indiqué sur chaque carte:
   - En: Endémique de la Réunion ou des Mascareignes
   - In: Indigène
   - Cr: Cryptogène
   - Ex: Exotique
L'Index taxonomique de la flore vasculaire de La Réunion produit par le CBN-CPIE Mascarin contient plusieurs informations sur les espèces présentées ici et a permis d'établir la liste des espèces présentes sur l'île. Il contient notamment le statut de chaque espèce sur l'île (endémique, indigène, exotique, envahissante, cryptogène, etc.), les noms vernaculaires et les noms locaux, etc. La section PLUS D'INFOS est à consulter pour l'historique et le niveau de connaissance de chaque espèce sur l'ile. | |
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Borbonica est le portail d'accès aux données sur la faune et la flore du SINP à La Réunion (Système d'Information de l'iNventaire du Patrimoine naturel de La Réunion (SINP 974)) . Il est administré par la DEAL et le Parc national de La Réunion. L'atlas présente notamment des synthèses par espèce décrivant les occurrences, les habitats, la phénologie, la synonymie, etc. Les liens pour chaque espèce renvoient vers ces fiches lorsque celles-ci sont disponibles. Parfois, les occurrences retrouvées sur Borbonica sont plus complètes que les occurrences illustrées ici, car les données présentées par Borbonica sont moins ouvertement accessibles que les données disponibles sur iNaturalist, GBIF ou OpenObs. |
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OpenObs est le portail français d'accès aux données d'observation sur les espèces. |
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iNaturalist est une plateforme et une application permettant d'enregistrer et de partager des observations du vivant qui seront soumises à la communauté pour l'identification. Il s'agit probablement de la plus importante plateforme de science participative pour l'enregistrement d'observations opportunistes du vivant. Le lien présenté pour chaque espèce renvoie vers l'ensemble des observations de l'espèce enregistrées sur cette plateforme pour la Réunion. À noter que toutes les observations faites et déposées sur iNaturalist seront éventuellement intégrées à ce site. Dans bien des cas, les espèces n'ont pas encore d'observations sur iNaturalist. |
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GBIF (Global Biodiversity Information Facility) est un système mondial d’information sur la biodiversité. Les observations déposées sur iNaturalist ayant une license CC et atteignant le niveau recherche sont régulièrement versées sur GBIF. Les liens pour chaque espèce renvoient vers la page dédiée à chaque taxon. Dans bien des cas, une même espèce peut avoir plusieurs noms et ces noms peuvent être associés à différentes occurrences ou différentes photos. En général, le lien donné ici renvoie vers le nom le plus couramment utilisé pour l'espèce. |
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Le Muséum National d'Histoire Naturelle (MNHN) contient plusieurs spécimens d'herbier digitalisés et est très utile pour étudier les spécimens types et les espèces plus rarement rencontrées ou rapportées dans les bases de donnnées de science participative. |
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Tropicos est un système de données botaniques en ligne du Missouri Botanical Garden. Il contient de l'information sur la taxonomie, des spécimens d'herbier, etc. |
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POWO (Plants of the World Online) est un programme du Royal Botanical Garden, Kew cherchant à rendre disponible l'ensemble des données numériques disponibles sur la flore mondiale. On y retrouve notamment des descriptions, des photos, des renseignements taxonomiques et des cartes de répartition pour la majorité de la flore vasculaire. Les liens pour chaque espèce renvoient vers les pages pour chaque espèce. |
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Flora of North America est une flore en ligne très utile pour l'identification des espèces lorsque celles-ci ont été rapportées en Amérique du Nord. On trouve notamment des descriptions, des illustrations et des clés d'identification. |
L'application Masacarine-Cadetiana développée par le CBN-CPIE Mascarin est une interface permettant de faire des requêtes spatiales et d'étudier les occurrences de la flore réunionnaise.
Mi-aime-a-ou est un site d'intérêt général sur la Réunion et comporte notamment une impressionnante quantité d'information sur la flore réunionnaise.
AusGrass2 Site australien sur les poacées très utile pour l'identification lorsque les espèces sont aussi présentes en territoire australien.
Abildgaardia
ovata
Acroceras
elegans
hubbardii
Adenochloa
hymeniochila
Agrostis
capillaris
salaziensis
stolonifera
Alloteropsis
paniculata
Anthoxanthum
odoratum
Aristida
adscensionis
c. barbicollis
c. congesta
mauritiana
ramosa
setacea
Arrhenatherum
elatius
Arundo
donax
Avena
barbata
sativa
sterilis
Avenella
flexuosa
Axonopus
compressus
fissifolius
Bambusa
multiplex
vulgaris
Bolboschoenus
glaucus
Bothriochloa
bladhii
pertusa
Brachiaria
serpens
umbellata
Brachypodium
flexum
Briza
maxima
minor
Bromus
catharticus
leptoclados
Bulbostylis
barbata
hispidula
thouarsii
Carex
balfourii
borbonica
boryana
brunnea
leporina
musei
pilulifera
ramosa
wahlenbergiana
Carpha
borbonica
nitens
Cenchrus
americanus
cafer
ciliaris
clandestinus
echinatus
longisetus
polystachios
purpureus
setaceus
setigerus
sphacelatus
Chloris
barbata
gayana
pycnothrix
virgata
Chrysopogon
zizanioides
Coix
lacryma-jobi
Cortaderia
selloana
Costularia
cadetii
melicoides
Cymbopogon
caesius
citratus
pruinosus
Cynodon
aethiopicus
dactylon
plectostachyus
Cynosurus
cristatus
Cyperus
alternifolius
aromaticus
articulatus
brevifolius
compressus
congestus
corymbosus
cyperoides
difformis
diffusus
distans
dives
dubius
esculentus
expansus
flavescens
flavidus
haspan
hortensis
intactus
involucratus
iria
javanicus
laevigatus
longifolius
luteus
macrostachyos
metzii
mindorensis
papyrus
polystachyos
richardii
rotundus
rubicundus
sanguinolentus
sesquiflorus
sphacelatus
stoloniferus
thomensis
Cyrtococcum
multinode
Dactylis
glomerata
Dactyloctenium
aegyptium
australe
ctenoides
Daknopholis
boivinii
Danthonia
decumbens
Dendrocalamus
giganteus
Dichanthium
annulatum
aristatum
Digitaria
abyssinica
bicornis
ciliaris
didactyla
fuscescens
horizontalis
longiflora
nuda
pseudodiagonalis
radicosa
setigera
violascens
Dinebra
retroflexa
Echinochloa
colona
crus-galli
stagnina
Ehrharta
erecta
Eleocharis
caduca
dulcis
geniculata
minuta
Eleusine
coracana
indica
Enneapogon
cenchroides
Eragrostis
atrovirens
capensis
cilianensis
ciliaris
curvula
cylindriflora
hildebrandtii
lateritica
minor
pilosa
stolonifera
tef
tenella
t. insularis
tenuifolia
tremula
Eulalia
aurea
Festuca
abyssinica
borbonica
Fimbristylis
bisumbellata
complanata
cymosa
dichotoma
ferruginea
littoralis
squarrosa
Glyceria
declinata
Helictotrichon
bosseri
Hemarthria
altissima
Heteropogon
contortus
Holcus
lanatus
Hordeum
murinum
Hyparrhenia
rufa
Isachne
homonyma
longifolia
mauritiana
vaughanii
Ischaemum
ciliare
koleostachys
polystachyum
spathulatum
Isolepis
fluitans
Juncus
bufonius
effusus
tenuis
Koordersiochloa
longiarista
Lachnagrostis
filiformis
Lepturus
radicans
repens
Lolium
arundinaceum
multiflorum
perenne
temulentum
Luzula
campestris
Machaerina
iridifolia
Megathyrsus
maximus
Melinis
minutiflora
repens
Microlaena
connorii
stipoides
Moorochloa
eruciformis
Nastus
borbonicus
Oplismenus
burmanni
compositus
hirtellus
undulatifolius
Oryza
sativa
Panicum
brevifolium
lycopodioides
miliaceum
robynsii
subalbidum
voeltzkowii
Paspalidium
flavidum
geminatum
Paspalum
conjugatum
dilatatum
distichum
mandiocanum
notatum
nutans
paniculatum
scrobiculatum
urvillei
vaginatum
Perotis
indica
Phalaris
canariensis
Phragmites
mauritianus
Poa
annua
borbonica
cordemoyi
pratensis
teretifolia
trivialis
Pogonatherum
paniceum
Polypogon
fugax
viridis
Pseudolasiacis
leptolomoides
Rhynchospora
rugosa
Rottboellia
cochinchinensis
Saccharum
officinarum
spontaneum
Sacciolepis
indica
Schoenoplectiella
lateriflora
Scleria
sieberi
Setaria
barbata
intermedia
italica
megaphylla
pumila
sphacelata
verticillata
Sorghum
arundinaceum
bicolor
Sporobolus
africanus
coromandelianus
diandrus
pyramidalis
tenuissimus
virginicus
Stenotaphrum
dimidiatum
Themeda
quadrivalvis
Thysanolaena
latifolia
Tragus
mongolorum
Tricholaena
monachne
Tripsacum
andersonii
Urochloa
brizantha
deflexa
distachya
eminii
glumaris
mosambicensis
mutica
panicoides
plantaginea
ramosa
reptans
subquadripara
Vulpia
bromoides
myuros
Zea
mays
Zoysia
matrella
Espèce aux épillets caractéristiques.
Acroceras elegans se distingue de Panicum robynsii et des Urochloa par le pincement apical et les spinules sur les épillets et les racèmes souvent disposés de façon unilatérale sur l'axe de l'inflorescence. Semble fréquenter les milieux semi-ouverts plutôt secs et parfois urbains.
Espèce de petite taille avec de petits épis compacts.
Espèce non mentionnée dans l'index du CBN-CPIE Mascarin. Identification à confirmer. L'espèce serait originaire du sud de l'Afrique et de Madagsacar. Elle peut être rampante et se distingue des espèces similaires à la Réunion par la présence de poils glanduleux le long de la tige. L'espèce serait associée aux endroits humides.
Un Agrostis avec la panicule très diffuse, étalée, des pédicelles capillaires et tremblants et des épillets surtout concentrés vers l'extrémité des branches. Semble assez commun dans les pâturages des hauts et sous les forêts d'altitude
Commun dans l'altimontain et dans le secteur du volcan. Les épillets uniflores portent une courte arête dépassant les épillets. Panicule souvent très contractée, dressée et feuilles surtout basilaires et vertes glauques. Se distingue de Festuca borbonica par la présence d'une seule arête sur les épillets et par l'épillet uniflore beaucoup plus petits et nombreux. Agrostis salaziensis semble toutefois assez variable et certains individus ont des panicules plus étalées.
Panicule étalée et épillets généralement répartis le long des branches, contrairement à A. capillaris dont les panicules sont plus grandes et diffuses. Espèce surtout retrouvée dans le zones pastorales du mésotherme et pouvant former des tapis.
Les épillets de cette espèce sont caractéristiques. L'espèce semble toutefois très rare.
Une des espèces de poacées les plus envahissantes. Très abondante dans le mésotherme et l'altimontain. Épis et épillets caractéristiques.
Espèce à la panicule longue et aux tiges souvent molles et pendantes. Se distingue d'A. setacea par l'absence d'arêtes au sommet des glumes. Se distingue d' A. mauritiana par la taille et l'inflorescence plus grande et par l'absence de feuilles capillaires et basales regroupées en touffes gazonnantes.
Espèce non mentionnée dans la Flore des Mascareignes et dans l'index du CBN-CPIE Mascarin. L'espèce a été trouvée principalement dans la plaine de la Rivière des Galets. Panicule étalée et peu ramifiée avec les épillets concentrés vers l'extrémité des rameaux. Les lemma portent une articulation discrète à la base des arêtes. L'espèce est retrouvée en Afrique et à Madagascar. La panicule étalée permet de la différencier des autres espèce d'aristide de la Réunion. À noter qu'il y aurait une autre forme chez cette espèce (A. c. barbicollis, parfois considérée comme deux espèces).
Espèce non mentionnée dans la Flore des Mascareignes et dans l'index du CBN-CPIE Mascarin. L'espèce a été trouvée dans la plaine de la Rivière des Galets. Contrairement à A. c. barbicollis, A. c. congesta possède une panicule plutôt contractée. Les deux variétés sont parfois traitée comme deux espèces distinctes, quoique les deux formes soient souvent vues ensemble. Ici, les deux formes ont également été trouvées ensemble. Le regroupement dense des épillets permet de différencier des autres espèces présentes à la Réunion.
L'espèce est reconnue par l'index du CBN-CPIE Mascarin, mais pas par POWO, GrassBase ou par iNaturalist où elle est considérée comme A. adscensionis. Je ne sais pas comment la différencier formellement d' A. adscensionis, mais elle se distinguerait par sa petite taille et ses feuilles très minces, plutôt basales et gazonnantes. En effet, il s'agit d'une espèce aux feuilles très fines formant de petites touffes denses sur les éboulis et les endroit rocheux. A. adscensionis est généralement une espèce plus grande. Elle se distingue d'A. setacea par la petite taille et par l'absence de pointes sétacées au sommet des glumes. Les deux espèce sont parfois trouvées ensemble dans les endroits exposés des savanes de l'ouest.
L'espèce n'est pas encore mentionnée dans l'index du CBN-CPIE Mascarin. Trouvée sur le sentier de la Roche Écrite. Identification très incertaine et provisoire.
Espèce de grande taille formant des touffes denses et des inflorescences plutôt compactes semblant dépourvues de branches. Elle se distingue des autres Aristida de la Réunion par la présence d'arêtes courtes au sommet des glumes et par la grande taille. Surtout rencontrée dans les milieux secs de l'ouest et dans la Plaine des Galets.
Espèce de taille moyenne à grande trouvée à des altitudes moyennes. Les épillets portant une longue arête partant presque de la base du lemme inférieure et une autre arête beaucoup plus courte (ou absente) partant presque du sommet de la lemme supérieure sont distinctifs.
Espèce de très grande taille rappelant la canne. Semble uniquement être trouvée à l'état cultivée dans les aménagements paysagers sous sa forme aux feuilles bicolores versicolor. Ne semble pas se répandre de façon naturelle.
L'espèce a été trouvée récemment et n'est pas encore mentionnée dans la version actuelle de l'index du CBNM. Se distingue des autres Avena trouvées à la Réunion par les lemma portant de longues arêtes bifides.
Comparativement aux autres avoines trouvées à la Réunion, les lemma ne portent pas d'arêtes aux extrémités et les épillets paraissent moins élancés.
Espèce non mentionnée dans l'index du CBN-CPIE Mascarin. L'espèce a été trouvée sur le sentier menant au cratère Dolomieu. La combinaison de feuilles fines et surtout basales et des épillets avec des arêtes démarrant près de la base des lemma distingue l'espèce des autres trouvées à la Réunion. Par contre, l'identification à l'espèce reste à confirmer.
Espèce de petite taille trouvée dans les pelouses et les milieux aux sols compactés. Se distingue d'A. fissifolius par les feuilles courtes, larges, ciliées et comportant 3 nervures très marquées. Contrairement à A. fissifolius, les nœuds sont généralement pubescents et les épillets plus pointus. Se distingue des Digitaria par les épillets sessiles.
Espèce de petite à moyenne taille trouvée dans les pelouses, les bords de routes humides et les ravines.Se distingue d'A. compressus par les feuilles généralement plus longues et étroites et ne comportant pas 3 nervures évidentes. Les épillets ont un bout généralement plus arrondis et les nœuds sont glabres. Se distingue des Digitaria par les épillets sessiles.
Espèce de taille moyenne aux inflorescences caractéristiques. L'espèce semble uniquement présente sur les pourtours de l'Étang Salé
Espèce de taille moyenne à grande trouvée en bordure des champs de canne et sur le bord des routes. Se distingue de B. pertusa par la taille plus grande, le nombre de racèmes plus élevé (généralement > 10), l'axe de la panicule généralement plus grand que les racèmes et l'absence de dépressions circulaires au centre des glumes. Se distingue des Dichanthium entre par le nombre de racèmes plus élevés.
Facilement reconnaissable par la présence de dépressions circulaires au centre des glumes. L'axe de la panicule est généralement plus court que les racèmes et ceux-ci ne sont pas nombreux (souvent < 10).
Espèce rampante de très petite taille avec une panicule étalée rappelant de petits arbres. Souvent trouvée sur les pelouses ou les sols nus. Très présente au Colorado.
Espèce assez commune trouvée dans les milieux semi-ouverts ou forestiers du mésotherme et de l'altimontain. Se distingue des Bromus par les épillets sessiles et souvent peu nombreux (4-7).
Espèce au épillets caractéristiques beaucoup plus grands que chez B. minor.
Espèce au épillets caractéristiques beaucoup plus petits que chez B. minor.
Les épillets de grande taille fortement aplatis latéralement et généralement glabres le distingue de B. leptoclados et de Brachypodium.
Espèce altimontaine de grande taille souvent trouvée à l'ombre des branles et dans les forêts d'altitude. Contrairement à B. catharticus, les épillets sont généralement pubescents et ne sont pas fortement aplatis. Contrairement à Brachypodium flexum, les épillets sont portés sur de longs pédoncules et la panicule est étalée, quoique souvent courbée et retombante.
Espèce de petite taille aux inflorescences compactes. Trouvée dans les milieux secs de l'ouest, mais aussi dans les rochers au pied des coulées de laves de l'est.
Espèce de petite à moyenne taille trouvée dans presque tous les milieux ouverts à partir du mésotherme. Les épis formant de petites boules et les périgynes aplatis sont caractéristiques. La seule confusion possible est avec C. leporina qui lui resemble beaucoup. Contrairement à C. leporina, les périgynes de C. balfourii sont généralement verts ou paraissent blanchâtres en raison des écailles transparentes ou très pâles. Chez C. leporina, les écailles sont la plupart du temps fortement teintées donnant une aspect marron foncé ou jaunâtre aux épis. Aussi, contrairement à C. leporina, les périgynes de C. balfourii sont généralement largement ailés dans la partie supérieure.
Espèce de taille moyenne et robuste typique des milieux altimontains. Les épis relativement larges et les feuilles basales robustes permettent de le différencier de C. boryana.
Espèce de moyenne à grande taille caractérisée par des épis longs et étroits, souvent pendants. L'espèce est trouvée dans les forêts et les milieux semi-ouverts à partir du mésotherme.
Espèce de petite taille trouvée à quelques endroits dans le mésotherme et dans l'altimontain. Les épis formant de petites boules et les périgynes aplatis sont caractéristiques. La seule confusion possible est avec C. balfourii qui lui resemble beaucoup. Contrairement à C. balfourii, les épis de C. leporina paraissent généralement marrons ou jaunâtres en raison des écailles généralement fortement teintées. Aussi, contrairement à C. balfourii, les périgynes de C. leporina sont généralement dépourvus d'ailes.
Espèce cespiteuse de petite taille trouvée dans le mésotherme et l'altimontain. L'épi mâle surmontant les épis femelles peu nombreux, rapprochés et composés de périgynes plutôt sphériques et pubescents permet de différencier l'espèce des autres Carex de la Réunion.
Espèce de moyenne à grande taille caractérisée par la présence de plusieurs panicules latérales (4-7), souvent étalées. L'espèce est trouvée dans les milieux semi-ouverts souvent humides du mésotherme. Les panicules étalées et nombreuses permettent de différencier ce Carex des autres espèce présentes la Réunion.
Espèce de taille moyenne aux inflorescences formées de regroupement d'épillets compacts.
Espèce endémique altimontaine facilement reconnaissable par ses épis soyeux rouges-violacés (parfois jaunes pâles) et ses touffes denses aux feuilles coriaces et involutées. L'espèce est plus commune dans le secteur du volcan.
Espèce envahissante surtout retrouvée dans les bas de l'ouest et dans les milieux secs. Les épillets relativement gros et larges permettent de la différencier des autres espèce de Cenchrus.
Espèce envahissante généralement vue à l'état végétatif. Elle se distingue par les tiges rampantes, souvent fortes, les gaines poilues et les feuilles alternes élancées. L'infloresence est très discrète et presque entièrement cachée par les feuilles. L'espèce est surtout présente à des altitudes intermédiaires et vers les hauts.
Souvent trouvé en bordure des champs de cannes. Les épillets forment une boule de piquants très caractéristique. Contrairement à C. setigerus, les boules portes des piquants étalés à leur bases.
Les épis sont presque blancs et comportent de longues arêtes soyeuses. L'espèce est trouvée dans les aménagements et ne semble pas se répandre pour l'instant.
Se distingue des autres Cenchrus par l'axe central de l'épi qui comporte des crêtes étroites. L'espèce semble surtout trouvée dans les milieux un peu secs et exposés.
Très grande espèce (2-3 m) envahissante aux épis généralement jaunâtres. Le plus grand des Cenchrus. Souvent envahissante dans le lit des rivières.
Espèce aux feuilles linéaires et étroites formant des touffes denses et aux épis longs et rosés. Généralement trouvée dans les aménagements paysagers, mais l'espèce semble se répandre facilement et est possiblement en voie de devenir envahissante, dû moins dans les milieux anthropisés.
Espèce assez localisée dans les bas de l'ouest et formant des épis en boules de pics. Contrairement à C. echinatus, les épis sont dépourvus de piquants à leur base.
Espèce caractéristique avec une infloresence digitée rouge et aux épillets comportant plusieurs arêtes. Souvent trouvée dans les milieux pauvres et secs des bas. Contrairement à C. virgata, les épillets portent 3 arêtes comparativement à 2 chez C. virgata.
Espèce de grande taille avec une inflorescene digitée beige pâle. Contrairement à C. barbata, les épillets ne comportent que 2 arêtes courtes et les racèmes sont plus nombreux et moins dressés. Souvent trouvé en bordure des routes et semble être cultivé à différents endroits.
Espèce de petite à moyenne taille souvent trouvée en bordure des milieux cultivés. Les épillets sont très étroits et comportent de longues arêtes. Les racèmes de l'inflorescence sont la plupart du temps horizontaux et rappellent une étoile.
L'espèce semble être une introduction récente et n'est pas encore mentionnée dans l'index du CBN-CPIE Mascarin. Elle se distingue par ses épis blanchâtres généralement dressés donnant un aspect plumeux aux inflorescences. Contrairement à C. barbata, les épillets portent 2 arêtes comparativement à 3 chez C. barbata. Les épis ressemblent davantage à ceux de C. gayana, mais chez cette espèce, les racèmes sont plus nombreux et étalés et les inflorescences ne paraissent jamais plumeuses en raison des arêtes beacoup plus courtes sur les épillets.
Le Vetiver est très souvent planté en bordure des routes et des champs de cannes. Forme de grandes touffes dressées. Ne semble pas se répandre naturellement.
Espèce de grande taille la plupart du temps associée aux milieux humides et aux ravines. Les épillets en forme de boule rappelle plus des fruits que des épillets de graminées.
Très grande plante poussant en touffe dense avec des feuilles longues, étroites et surtout basales. L'espèce serait naturalisée à quelques encroits et elle est considérée comme une importante espèce envahissante un peu partout dans le monde.
Espèce de taille moyenne commune dans la région du volcan. Comparativement à C. melicoides, les tiges sont beaucoup plus courtes et les feuilles ont un aspect courbé. Contrairement aux Asterochaete, les tiges portent de courtes bractées et des zones vertes alternent avec des zones violacées. L'espèce a été décrite récemment (http://dx.doi.org/10.7717/peerj.6528, Larridon et al. 2019).
Espèce de grande taille trouvée dans les forêts et les milieux semi-ouverts du mésotherme. Les longues tiges où alternent des zones vertes et violets et les feuilles basales nettement plus courtes que la tige permettent de différencier cette espèce.
L'espèce est possiblement absente de l'île et aurait longtemps été confondue avec C. pruinosus.
La citromnelle est une très grande plante avec une inflorescence et une odeur caractéristique. Contrairement à C. pruinosus (généralement beaucoup plus petit), la base des feuilles n'est pas presque carrée. L'espèce ne semble pas se répandre par elle-même.
L'inflorescence de cette espèce est caractéristique. Les feuilles glauques sont larges et presque carrées à la base. L'espèce est trouvée dans les endroits rocheux, les éboulis et les milieux exposés.
L'espèce n'est pas encore mentionnée dans l'index du CBN-CPIE Mascarin. L'identification est à confirmer. Une autre possibilité est C. nlemfuensis. Contrairement à Cynodon dactylon, la tige est beaucoup plus robuste et l'inflorescence est généralement composée de plusieurs verticilles (2-4).
Espèce de petite à moyenne taille très commune dans les milieux ouverts (hauts de plage, pelouses, bords de route et de champ de canne, etc.). Contrairement aux Digitaria et aux Axonopus, les épillets sont disposés de côté et s'alternent le long des racèmes. Contrairement à Daknopholis, le bout des feuilles est pointu et les racèmes sont plutôt disposés en étoiles.
L'espèce se distinguerait des autres Cynodon de l'île par la très petite taille des glumes.
Espèce caractéristique de moyenne à grande taille trouvée sur les parois et les lits rocheux des ravines. La seule espèce similaire est C. involucratus, parfois considérée comme une sous-espèce (C. alternifolius flabelliformis). La distinction formelle entre ces deux taxons semble très difficile. Selon la Flore des Mascareignes, la grandeur serait un des principaux critères. C. alternifolius serait plus petit que C. involucratus. C. alternifolius semble être trouvé davatnage en milieu naturel sur les parois rocheuses des ravines, alors que C. involucratus semble surtout être trouvé dans les bassins aux eaux plus stagnantes et près des habitations.
Le plus grand et le plus commun des Cyperus de type Kyllinga. Il s'identifie principalement par le nombre élevé ( ~ 7 ) et la longueur des bractées et par l'épi plutôt vert ressemblant à une demi-sphère. Il y a parfois des épis secondaires, mais ceux-ci sont beaucoup plus petits, latéraux et peu apparents. Commun partout dans les milieux au moins un peu humides des bas.
Espèce de grande taille associée aux milieux humides et trouvée la plupart du temps dans l'eau. L'espèce se différencie de C. corymbosus et de C. sphacelatus par l'absence de longues bractées à la base de l'inflorescence, la tige cylindrique (~ parfaitement) et la présence de cloisons à l'intérieur de la tige (visibles comme de minces bandes foncées disposées régulièrement le long de la tige)
Espèce la plupart du temps de petite taille caractérisée par un petit épi verdâtre unique, la plupart du temps latéral et paraissant de côté sur la tige. L'épi porte souvent une bractée verticale ou presque. L'espèce peut également former des stolons le long duquel plusieurs tiges peuvent se former. Commun dans les milieux et les pelouses humides.
Espèce de petite à moyenne taille aux épillets larges à centre foncé. Les glumes portent de courtes pointes et donnent un aspect épineux aux épillets. Fréquent dans les pelouses et les milieux un peu humides.
Espèce de taille moyenne qui serait caractérisée par des regroupements d'épillets très compacts. L'espèce semble rarement rencontrée à la Réunion. L'espèce serait naturalisée dans les hauts de l'Ouest.
Espèce de moyenne à grande taille à la tige longue et mince. Contrairement à C. articulatus, la tige est triangulaire (quoique très arrondie), non cloisonnée et portent des feuilles près de la base. L'inflorescence comporte également de longues bractées. La distinction avec C. expansus semble beaucoup moins évidente, mais C. corymbosus serait généralement plus petit et les inflorescences semblent moins fournies. L'espèce semble surtout trouvée dans l'Ouest dans le secteur de St-Paul, alors que C. expansus est trouvé dans la Plaine de Bois Rouge.
Espèce de taille moyenne caractérisée par des épis ressemblant à une petite brosse ou un écouvillon. Comparativement à C. luteus, l'espèce est plus petite et les épis sont proportionnellement plus longs et les épillets comportent 1 ou 2 fleurs (généralement plus de 2 chez C. luteus). Comparativement à C. thomensis, les épis sont plus gros, beaucoup compacts et les épillets sont beaucoup plus longs que larges.
Espèce de petite à moyenne taille caractérisée par de très petits épillets foncés regroupés en petits épis sphériques. Les épis sont distinctifs et permettent de différencier l'espèce de toutes les autres espèce présentes sur l'île. L'espèce est trouvée dans les dépressions et les milieux humides des bas.
L'espèce aurait été vue une seule fois à la Réunion
Espèce de moyenne à grande taille caractérisée par une inflorescence généreuse et des épillets très nombreux bruns ou violets très foncés. L'espèce est assez fréquente dans les endroits plus humides. Elle semble toutefois très variable par la taille, la densité et la coloration des épillets. Dans les bas, les épillets sont souvents longs, pâles et flexueux et vers les hauts, les épillets sont généralement plus courts, plus foncés, plus rigides et plus densément disposés. La forme des hauts ressemblent beaucoup à C. keniensis, une espèce trouvée dans le sud de l'Afrique.
Espèce de très grande taille trouvée dans certaines embouchures de ravines de l'ouest. L'inflorescence et les épis sont distinctifs.
Espèce de petite taille caractérisée par un épi cylindrique blanc/verdâtre caractéristique. Contrairement aux Cyperus de type Kyllinga, les épillets sont multiflores et plutôt arrondis en section transversale. L'espèce est trouvée un peu partout dans les milieux perturbés et sur les rochers.
Espèce de taille moyenne à l'inflorescence jaune caractéristique. Contrairement à C. polystachyos ou C. iria, les épillets sont généralement étalés et perpendiculaires aux branches de l'inflorescence. L'espèce est trouvée un peu partout dans le mésotherme près des milieux cultivés et des habitations. Elle semble plus commune dans les cirques et est souvent trouvée là où il y a eu des travaux et où le sol a été perturbé.
Espèce endémique de très grande taille extrêmement localisée. Elle ne se trouverait que dans les environs de la Plaine de Bois Rouge et dans les environs de Ste-Suzanne. Contrairement à C. articulatus, la tige est plus anguleuse et ne comporte pas de cloisons. L'inflorescence est aussi généralement plus généreuse et portent plusieurs longues bractées. Je ne sais toutefois pas comment distinguer C. expansus de C. corymbosus, une espèce surtout trouvée dans l'ouest. C. expansus est considéré comme étant gravement menacé d'extinction.
L'espèce n'est pas mentionnée dans l'index du CBN-CPIE Mascarin ni dans la Flore des Mascareignes. Identification est à confirmer…
Espèce de petite à moyenne taille surtout trouvée dans les ravines et les endroits rocheux et humides. Les feuilles et les tiges sont très étroites et les épillets bruns sont souvent aplatis, allongés et regroupés à partir de leur base.
Espèce de petite à moyenne taille caractérisée par de très petits épillets bruns aux bordures vertes et regroupés aux sommets de longues branches, donnant un aspect diffus à l'inflorescence. Les tiges d'un vert pâle sont souvent molles et flexibles. L'espèce est trouvée un peu partout dans les milieux semi-ouverts et en bordure de sentiers dans les milieux plus frais.
Espèce de petite taille fortement cespiteuse. Contrairement à C. sesquiflorus, les achènes sont plus pâles et les individus poussent en touffes denses. Contrairement à C. mindorensis ou C. richardii, les inflorescences sont généralement composées de plusieurs épis, un principal, parfois un peu cylindrique et 1 ou 2 autres beaucoup pus petits.
Il semble y avoir deux formes chez cette espèce à la Réunion. Une forme plus classique à l'inflorescence étalée trouvée à l'intérieur des terres et une forme littorale trouvée dans le sud-est avec une inflorescence plus compacte et une tige large et robuste.
Espèce caractéristique de grande taille trouvée surtout dans bas, les eaux stagnantes et près des habitations. La seule espèce similaire est C. alternifolius et les deux espèces sont parfois considérées comme une même espèce (C. involucratus = C. alternifolius flabelliformis). La distinction formelle entre ces deux taxons semble très difficile. Selon la Flore des Mascareignes, la grandeur serait un des principaux critères. C. involucratus serait beaucoup plus grand que C. alternifolius. Ce dernier semble être trouvé davantage en milieu naturel sur les parois rocheuses des ravines.
Espèce de petite à moyenne taille caractérisée par des glumes jaunâtres paraissant un peu arrondies. L'espèce est trouvée dans les dépressions plus humides des bas.
Espèce de petite taille caractérisée par une tige plutôt arrondie et une inflorescence latérale composée d'un petit nombre d'épillets. L'espèce semble uniquement être trouvée près de l'Étang de St-Paul où elle peut former de petites colonies.
Espèce de taille moyenne à la panicule étalée, assez large et ramifiée. C'est une des rares espèces de Cyperus tolérant bien l'ombre et elle est caractéristique des forêts ombragées et fraiches du mésotherme, quoique l'espèce ne soit pas particulièrement abondante.
Espèce de moyenne à grande taille caractérisée par des épis densément groupés et robustes. L'espèce est trouvée un peu partout dans les milieux ouverts ou semi-ouverts, sauf dans l'altimontain. Elle ressemble un peu à C. cyperoides, mais les épis beaucoup plus gros sont la plupart du temps presque aussi larges que longs et les épillets sont multiflores contrairement à C. cyperoides où les épillets sont 1-2 flores. Certains individus sont parfois beaucoup plus petits.
Espèce ayant été observée une seule fois à la Réunion.
Espèce de petite taille caractérisée par la présence de "dents" sur la marge des épillets.
Espèce de petite taille caractérisée par des épis blancs paraissant très structurés. Les épis sont toujours solitaires. Contrairement aux autres Cyperus de type Kyllinga, les épillets sont fortement ailés et donc fortement asymétriques. Commun dans les milieux ouverts, les bords de chemin et les pelouses.
Espèce de grande taille à l'inflorescence caractéristique. Une des principales composantes de la végétation de l'Étang de St-Paul.
Espèce de taille moyenne à l'inflorescence jaunâtre caractéristique. Contrairement aux autres Cyperus, les épillets jaunâtres densément groupés pointent vers le haut des branches (presque parallèles aux branches) et forment des épis denses. Très commun un peu partout dans les milieux ouverts. Probablement l'espèce de Cyperus la plus commune avec C. aromaticus.
Espèce de petite taille surtout trouvée dans les pelouses humides. Les épis blanchâtres ressemblent aux autres espèces de Cyperus de type Kyllinga, mais contrairement aux autres espèces, les épis de C. richardii paraissent désorganisés. Aussi, la base de la tige chez cette espèce serait légèrement renflée.
Espèce de petite à moyenne taille caractérisée par des épis très violacés, souvent un peu longs et rubanés. Commun un peu partout et notamment dans les pelouses et les bords de routes.
Espèce de petite à moyenne taille surtout trouvée en bordure de sentiers dans les forêts humides. Contrairement aux autres espèces de Cyperus de type Kyllinga, l'inflorescence souvent verdâtre est formée de plusieurs épis dont un principal de forme cylindrique. Les achènes de cette espèce sont également foncées contrairement aux achènes de C. hortensis.
Espèce de petite à moyenne taille trouvée surtout près des milieux frais ou cultivés de l'est. Cette espèce est caractérisée par des épillets étroits traversés au centre par une mince bande marron au centre contrastant avec le vert pâle des côtés. Contrairement à C. intactus, les épillets sont plus étroits et bien que parfois très contrastante, la couleur marron n'est jamais dominante comme chez C. intactus.
Espèce de petite à moyenne taille trouvée exclusivement dans les sables coralliens et les hauts de plages de l'ouest. Les plantes forment souvent des rosettes basales aux feuilles allongées et sinueuses. Les épillets sont généralement rouges, bruns ou verdâtres. Contrairement à C. rotundus, les épillets sont proportionnellement plus courts et beaucoup plus arrondis en section transversale. L'espèce est fortement menacée par le développement côtier, la surfréquentation des plages et le piétinement.
L'espèce est mentionnée pour Maurice dans la Flore, mais elle n'est pas mentionnée pour la Réunion dans l'index du CBN-CPIE Mascarin et dans la Flore. Identification à confirmer. Peut-être une échappée de culture? Les épillets, très petits, sont regroupés en épis très compacts.
Espèce de taille moyenne ressemblant beaucoup à Isachne mauritiana, mais les feuilles sont plus larges et les épillets différents. Ressemble aussi à Panicum brevifolium, mais ce dernier à des feuilles embrassantes. L'espèce semble peu commune.
Espèce de moyenne à grande taille commune dans les champs du mésotherme (e.g. Plaine des Cafres) et parfois rencontrée près des milieux fréquentés dans l'altimontain. La panicule est souvent reconnaissable par les branches plus longues à la base de l'inflorescense et les épillets regroupés au extrémités des branches. Les épillets ainsi que les glomérules formés par les épillets sont caractéristiques.
Espèce de petite à moyenne taille trouvée dans les milieux ouverts et littoraux des bas. L'inflorescence caractéristique rend le genre facilement identifiable, mais la distinction avec les autres espèces est plus difficile. Contrairement à D. ctenoides, les caryopses sont rugueuses ou nervurées, alors qu'elles sont plutôt vésiculeuses/granuleuses chez D. ctenoides. La distinction avec D. australe semble plus difficile et il y aurait eu beaucoup de confusions entre les deux espèces. Selon les différentes références, les anthères serait plus grandes chez D. aegyptium, l'aspect stolonifère plus prononcé et le nombre de racèmes moins élevé (souvent 2-3), mais les critères varient beaucoup d'une référence à l'autre.
Espèce de petite à moyenne taille qui serait surtout trouvée sur les zones littorales et à faible altitude. Contrairement aux autres Dactyloctenium, l'espèce serait caractérisée par des anthères plus grandes, un nombre de racèmes faibles (souvent 2-3) et un aspect stolonifère plus prononcé. Les critères pour l'identification varient beaucoup d'une source à l'autre.
Espèce de taille moyenne surtout trouvée sur les hauts de plage et les sables littoraux. Contrairement aux deux autres Dactyloctenium, l'espèce s'identifierait par l'aspect vésiculeux/granuleux des caryopses.
Espèce cespiteuse de petite taille trouvée dans les sables supralittoraux de l'ouest. Les inflorescences ressemblent surtout aux Digitaria et à Cynodon dactylon. Contrairement à ces derniers, les épillets portent des arêtes plus ou moins longues et le bout des feuilles est obtu ou arrondi. L'espèce peut facilement passer inaperçue et la période de floraison semble restreinte.
Espèce de petite à moyenne taille surtout trouvée dans l'altimontain. Elle est caractérisée par des épillets multiflores relativement grands, peu nombreux, des glumes aussi longues que l'épillet et des panicules contractées.
Espèce de très grande taille (pouvant atteindre + de 30 cm de diamètre) qui serait caractérisée par des tiges souvent bleutées.
Espèce de taille moyenne aux racèmes digités marrons, violacés ou verts. Se distingue de D.annulatum par la base des racèmes qui n'est pas pileuse sauf aux aisselles (alors que chez D. annulatum, la base des racèmes est entièrement pileuse). Contrairement aux Bothriochloa, les épillets ne sont pas troués (comme chez B. pertusa) et les racèmes ne sont pas nombreux (généralement 3 à 10, alors que chez B. bladhii il y en a toujours plus de 10 et parfois beaucoup plus). Trouvé dans les milieux secs des bas et souvent en milieu urbain le long des trottoirs et des routes.
Espèce de taille moyenne comportant généralement 1 à 3 racèmes digités et se distinguant de D. annulatum et des Bothriochloa par la base des racèmes entièrement recouverte de poils courts. Trouvé dans les milieux secs des bas. Contrairement à D. annulatum, les racèmes sont moins nombreux, paraissent souvent légèrement courbés et sont la plupart du temps verts.
Espèce de taille moyenne à l'inflorescence caractéristique. L'espèce n'aurait été trouvée que près de l'embouchure de la rivière des Galets.
Espèce de petite à moyenne taille trouvée à proximité des dépressions humides dans les bas et les milieux perturbés. Contrairement aux autres espèces d'Echinochloa, les épillets sont disposés en rang, semblent bien ordonnés et ne portent pas de très longues arêtes (quoique qu'E. crus-galli ne porte pas toujours d'arêtes). Contarirement à E. stagnina, l'espèce ne possède pas de ligule.
Espèce associée aux milieux perturbés et souvent humides. Les épillets qui portent généralement des arêtes plus ou moins longues sont moins bien organisés que chez E. colona et contrairement à E. stagnina, l'espèce ne possède pas de ligule.
Contrairement aux deux autres espèce d'Echinochloa, cette espèce porterait une ligule. Elle semble très rare sur l'île et aurait entre autres été répertoriée à Grand Étang.
Espèce de taille moyenne aux épillets caractéristiques. Elle est trouvée à divers endroits dans les milieux partiellement ouverts du mésotherme et souvent près des endroits et des sentiers fréquentés.
Cette espèce se distinguerait d'E. indica principalement par la taille des épillets et des racèmes. Considérant la très grande variation de taille chez E. indica, l'identification de cette espèce semble difficile.
Espèce cespiteuse très commune dans les bas et à proximité des milieux cultivés. Les racèmes digités en étoile et les épillets multiflores disposés latéralement sur le racème la distinguent de toutes les autres espèces sauf E. coracana qui serait plus grande (mais qui semble beaucoup plus rare et difficile à identifer formellement).
Espèce envahissante assez commune dans les milieux secs de l'ouest. La combinaison de la panicule, des épillets caractéristiques et des tiges pubescentes permet de la différencier des toutes les autres espèces. Il s'agit vraisemblablement d'une introduction récente (voir index CBNM) et l'espèce semble encore en expansion.
L'espèce n'est pas encore mentionnée dans l'index du CBN-CPIE Mascarin. L'identification est à confirmer, mais parait assez certaine. L'espèce est trouvée dans le sud de l'Afrique. J'ai déjà remarqué la même espèce ou une espèce très similaire dans un bouquet de fleurs séchées décoratif provenant du marché. Peut-être l'espèce a-t-elle été introduite de cette façon?
Espèce de taille moyenne caractérisée par des panicules contractées de couleur rouges, oranges ou rosées et des épillets aux marges fortement ciliées. Aucune autre espèce d'Eragrsotis ne lui ressemble à la Réunion. Surtout trouvée dans les milieux secs des bas et aussi fréquemment observée dans le lit des rivières asséchées.
Espèce de grande taille pouvant ressembler superficiellement à Megathyrsus maximus. Contrairement à cette dernière, les épillets sont multiflores et typiques des Eragrostis. L'espèce est caractérisée par de longues feuilles vertes glauques et majoritairement basales, souvent terminées par une longue pointe fine et sinueuse. L'espèce semble surtout présente dans la partie nord-ouest de l'île.
Espèce de taille moyenne à grande trouvée dans les milieux secs des bas de l'ouest. L'espèce ressemble à de petits Megathyrsus maximus, mais se distingue de ce dernier par les épillets typique des Eragrostis. Elle se distingue d'Eragrostis curvula par les épillets plus petits et les panicules plus ramifiées et diffuses. Les feuilles sont également différentes.
Espèce de petite à moyenne taille caractérisée par une panicule assez diffuse, flexible et peu ramifiée. Les épillets sont relativement larges et lancéolés. L'espèce semble affectionner les sols nus, compacts, humides ou asséchés. L'espèce semble particulièrement commune dans le secteur de la Roche Écrite.
Espèce de petite taille surtout trouvée dans les milieux ouverts aux sols compactés des hauts. Les branches de la panicule sont toujours rigides et les feuilles surtout basales portant de longs poils robustes permettent de le distinguer des autres Eragrostis. L'espèce est particulièrement commune dans le secteur de la Roche Écrite et occupe les craques entre les rochers.
Espèce de petite à moyenne taille trouvée dans les milieux perturbés ou urbains. Les épillets sont petits et ont souvent l'extrémité violacée. Les branches inférieures sont généralement verticillées. Les branches de la panicule sont souvent assez faibles.
Espèce de petite taille trouvée dans les milieux ouverts frais à des altitudes intermédiaires. Elle se distingue des autres Eragrostis par la couleur des tiges et des feuilles d'un vert très glauque et par la panicule aux branches toujours rigides. Les épillets gris pâles contrastent avec le vert glauque de la plante.
Espèce de taille moyenne à la panicule allant de contractée à étalée.
Espèce de petite à très petite taille. Elle se distingue par la panicule très petite et ramifiée et les épillets très petits portant des lemma à marge ciliée. Seul E. ciliaris porte des épillets à marge ciliées, mais ce dernier à une inflorescence contractée et des épillets rougeâtres.
Variété caractérisée par une inforescence linéaire. Se distingue des autres Eragrostis (sauf la variété nominale de E. tenella) par la présence de cils évidents sur la bordure des lemma/palea et par l'inflorescene ramifiée, mais contractée et très étroite. Les épillets d'Eragrostis ciliaris lui ressemble, mais les inflorescences sont plus larges et les épillets généralement rouges, oranges ou rosés. Cette variété semble souvent plus commune que la variété nominale. Si j'avais à parier, je dirais que les deux variétés sont en réalité deux espèces distinctes, bien qu'elle soient souvent rencontrées aux même endroits. Les épillets, la taille et la longueur des feuilles paraissent tous différents.
Probablement l'espèce d'Eragrostis la plus commune. L'espèce est de taille petite à moyenne et se trouve un peu partout dans les milieux ouverts sauf dans les habitats altimontains, quoique qu'elle est parfois trouvée dans les milieux très fréquentés. Elle se distingue par l'abondance de feuilles basales et par les épillets aplatis latéralement et souvent partiellement étalés. Les inforesecence peuvent parfois devenir très grandes.
Espèce à la panicule très grande, diffuse et tremblante. L'espèce semble avoir été peu rencontrée sur l'île.
Espèce caractéristique des talus et des escarpement rocheux et exposés. L'inflorescene digitée d'un brun/roux duveteux et les feuilles relativement large permettent de la distinguer des Dichanthium et des Bothriochloa.
Espèce de taille moyenne trouvée sur le massif du Piton des Neiges. Contrairement à F. borbonica, toute la plante est beaucoup plus robuste avec des tiges la plupart du temps dressées et des feuilles beaucoup plus larges (mais les feuilles sont toujours involutées). Les épillets sont aussi plus gros que chez F. borbonica et proportionnellement plus larges.
Espèce de petite à moyenne taille caractéristique des milieux altimontains et de la plaine volcanique. La combinaison des épillets multiflores portant de courtes arêtes et des feuilles majoritairement basales et filiformes (enroulées) permettent de la distinguer des autres espèces comme les Poa ou Brachypodium. Les panicules plutôt linéaires sont souvent courbées et retombantes. Contrairement à F. abyssinica, F. borbonica est beaucoup moins robuste et les épillets sont plus étrois et allongés.
Espèce de petite à moyenne taille semblant former des touffes denses rappelant une ombelle. L'espèce semble peu commune à la Réunion. Semble associée aux milieux humidex et possiblement aux rivières partiellement asséchées?
Espèce de taille petite à moyenne caractérisée par une tige fortement aplatie contrairement à tous les autres espèces de fimbristyle de la Réunion. Une bractée aplatie et plus ou moins dressée est également présente à la base de l'inflorescence.
Probablement l'espèce la plus commune de fimbristyle. Très commune sur les littoraux rocheux. L'espèce est caractérisée par des feuilles basales un peu charnues, légèrement aplaties dorso-ventralement et souvent prostrées. Les épillets sont également plutôt sphériques (non pointus) et les glumes portent souvent une large marge blanche.
Espèce de petite à moyenne taille caractérisée par des épillets assez pointus, souvent très foncés et par une inflorescene en ombelle de taille variable. L'espèce est assez commune dans les milieux humides et dans certaines pelouses.
Espèce de taille moyenne semblant généralement trouvée à proximité ou dans l'eau. Les épillets souvent un peu roux sont relativement gros, ovales et obtus alors que les tiges semblent généralement très longues par rapport aux inflorescences. L'espèce ne semble pas particulièrement commune.
Espèce de taille moyenne qui se distinguerait par ses feuilles fortement aplaties latéralement. L'espèce serait trouvée dans le secteur de l'Étang de St-Paul.
L'espèce n'est pas encore mentionnée dans l'index du CBN-CPIE Mascarin. L'identification est à confirmer, mais elle parait relativement certaine. L'espèce à été trouvée dans une dépression plus humide d'un champ de foin.
Espèce endémique de grande taille retrouvée dans l'altimontain. Les tiges et les branches de l'inflorescence sont généralement dressées et les épillets comportent de longues arêtes tortueuses à maturité. Les feuilles sont majoritairement basales. Peu commun.
Plante de moyenne à grande taille à feuilles plutôt linéaires et aux épis caractéristiques. Ses épillets ressemblent aux épillets de Rottboellia cochinchinenis, mais ils sont disposés différemment et les feuilles d'H. altissima sont beaucoup moins larges. Aussi, H. altissima est généralement entièrement glabres. Pourrait également être confondue avec les Lepturus, mais ces derniers sont beaucoup plus petits.
Graminée très caractéristique associée aux milieux ouverts et secs. Principale composante des savanes de l'ouest. Une balade parmi les Heteropogon lorsque ceux-ci sont à maturité vous procurera des démangeaisons certaines et des heures de plaisirs à extraire les graines de vos vêtements, voire de votre peau...
Espèce envahissante très abondante dès que l'on monte un peu sur l'île. Les épillets sont uniques et permettent de la distinguer de toutes les autres espèces. Les tiges d'un vert glauque sont pubescentes et soyeuses.
L'espèce n'est pas encore mentionnée dans l'index du CBN-CPIE Mascarin. L'identification est à confirmer, mais elle parait relativement certaine. L'espèce a été trouvée autour du refuge du Piton des Neiges.
Espèce de très grande taille (1-2 m) très caractéristique. Les racèmes sont groupés par paires. Commune en milieux ouverts dans les bas le long des champs de cannes et des routes.
Petite espèce trouvée en forêt ombragée et humide d'altitude moyenne à élevée. Contrairement aux deux autres espèces d'Isachne, elle est beaucoup plus petite et jamais rampante.
Contrairement à I. mauritiana, la panicule est moins diffuse et les rameaux secondaires sont apprimés aux rameaux primaires. Aussi, les rameaux sont plus rigides et moins capillaires que chez I. mauritiana. Contrairement à I. homonyma, I. longifolia et ses feuilles sont beaucoup plus grandes. Trouvée dans des milieux similaires aux deux autres espèces d'Isachne (forêt humide d'altitude moyenne à élevée), mais semble beaucoup moins commune.
Espèce de taille moyenne commune en forêt humide d'altitude moyenne à élevée. Panicule très ramifiée et diffuse avec des rameaux capillaires. Parfois grimpante. Se distingue des deux autres espèces d'Isachne par la panicule très étalée. Se distingue de Cyrtococcum multinode par les feuilles plus étroites et les épillets à l'allure symétrique. Se distingue de Panicum brevifolium par les épillets symétriques et les feuilles à la base non embrassantes.
Petite espèce se distinguant par son inflorescence linéaire. L'espèce serait endémique de Maurice et de la Réunion, mais il y a un doute sur la présence réelle de cette espèce à la Réunion (voir l'index du CBNM).
Espèce de moyenne à grande taille se distinguant d'I. spathulatum et d'I. koleostachys par les glumes largement ailées. Les racèmes sont la plupart du temps séparés et forment plus ou moins un V. L'espèce ressemble beaucoup à I. polystachyum, mais cette dernière aurait la plupart du temps 3 racèmes ou plus.
Espèce de taille moyenne semblant occuper une large plage altitudinale. Souvent trouvée sur les talus humides à des altitudes moyennes ou entre les rochers des ravines. Les racèmes blanchâtres au nombre de deux paraissent souvent former un seul épi blanchâtre. Contrairement à I. spathulatum qui possède des feuilles courtes et basales, les tiges d'I. koleostachys portent des feuilles sur toute leur longueur. Il semble y avoir eu des confusions dans le passé entre I. koleostachys et I spathulatum et la plupart des observations dans l'altimontain correspondent probablement à I. spathulatum. Certains individus dans l'altimontain, particulièrement dans les micros-habitats moins exposés, semblent toutefois intermédiaires avec des feuilles moins fortement basales.
Contrairement aux autres espèce d'Ischaemum présentes à la Réunion qui comportent toujours 2 racèmes, cette espèce compte généralement 3 racèmes ou plus. Tout comme chez I. ciliare, les glumes sont largement ailées. Il semble y avoir un doute sur la présence réelle de cette espèce à la Réunion. Les nombreuses observations sur OpenObs résultent probablement d'erreurs d'identification et correspondent sûrement à I. koleostachys et/ou I. spathulatum.
Espèce endémique altimontaine de taille moyenne. Les épis blanchâtres au nombre de deux sont souvent collés l'un sur l'autre et paraissent fusionnés. Les tiges sont souvent rouges. Contrairement à I. koleostachys, les feuilles sont entièrement basales et les tiges, souvent rouges, sont généralement dépourvues de feuilles. Certains individus semblent toutefois intermédiaires. Les deux espèces semblent avoir été confondues par le passé et la plupart des observations pour I. koleostachys dans l'altimontain correspondent probablement à I. spathulatum.
Espèce de petite taille au port très variable. Ressemble beaucoup aux Eleocharis avec un épi terminal. Contrairement à ces dernières, la tige porte des feuilles minces et parfois nombreuses. L'espèce est parfois gazonnante en bordure de sentier, parfois flottante dans l'eau et parfois fortement cespiteuse dans les milieux plus exposés. Trouvée un peu partout dans les milieux humides de l'île, mais apparemment plus rarement dans les bas.
Très commun dans les milieux humides et les pâturages du mésotherme. L'inflorescence latérale et la grande taille permet de le distinguer de toutes les autres espèces de joncs de la Réunion.
Espèce de petite à moyenne taille trouvée dans les milieux frais, humides et souvent compactés du mésotherme et de l'altimontain. Contrairement aux Luzula, les feuilles ne portent pas de longs poils à leur base et l'inflorescence est généralement plus grande. Contrairement à J. bufonius, l'inflorescene représente moins de la moitiée de la plante.
Espèce indigène de taille moyenne trouvée dans les sous-bois à des altitudes moyennes à élevées. Les épillets allongés comportant plusieurs fleurs ressemblent aux épillets des Bromus ou des Brachypodium mais ils sont prolongés par de longues arêtes qui s'entortillent les unes aux autres. L'espèce semble peu commune et semble particulièrement menacée par les espèces exotiques envahissantes comme le longose, la jouvence et Microlaena stipoides.
Graminée assez distinctive. Inflorescence en balai/plumeau lorsque jeune et très étalée et diffuse à maturité. L'espèce est le plus souvent rencontrée à des altitudes intermédiaires.
Petite espèce gazonnante trouvée principalement en sous-bois et dans les milieux partiellement ouverts de faible altitude, souvent secs et à proximité des zones littorales. Se distingue de Lepturus repens par l'absence d'arêtes aux sommets des glumes, quoique des individus portant de longues arêtes ont également été vus. En général, lorsqu'il y a des arêtes chez cette espèce, les arêtes apparaissent brusquement au sommet des glumes, alors qu'elles apparaisent plus graduellement chez L. repens dont les glumes sont plus longuement acuminées. Les feuilles plus robustes et glauques chez L. repens permet de distinguer les deux espèces. Les épis caractéristiques ressemblent un peu aux épis d'Hemarthria altissima, mais cette dernière espèce est beaucoup plus grande et jamais gazonnante.
Espèce cespiteuse de petite taille aux épis caractéristiques et dont les épillets portent de longues arêtes aux sommets des glumes longuement acuminées. Les feuilles sont souvent vertes glauqes ou violacées. L'espèce est surtout trouvée sur les rochers littoraux du sud-est de l'île
Espèce de taille moyenne à grande surtout trouvée dans les milieux ouverts et cultivés des hauts. Les épillets ressemblent beaucoup aux épillets des Bromus ou des Brachypodium, mais contrairement à ces derniers, ils sont généralement glabres (différent de Brachypodium et B. leptoclados) et ne sont pas fortement aplatis latéralement (comme chez B. catharticus).
L'espèce n'est pas encore mentionnée dans l'index du CBN-CPIE Mascarin. L'identification à confirmer. L'espèce se distinguerait de L. perenne par le nombre de fleurs dans chaque épillets (11 et +) et par la présence de longues arêtes au sommet des lemma. L'espèce est surtout trouvée près des milieux cultivés et dans les pâturages des hauts.
Espèce de taille moyenne surtout trouvée dans les pâturages et les milieux cultivés des hauts. Contrairement à L. multiflorum, les épillets comporteraient moins de 11 fleurs et les épillets sont généralement dépourvus de longues arêtes (mais peuvent porter de courtes arêtes à l'occasion). Contrairement à L. temulentum, les épillets ne sont pas contenus entièrement à l'intérieur des glumes et les fleurs ne ont pas dilatées à maturités. Certains individus ou cultivars sont possiblement intermédiaires entre L. perenne et L. multiflorum.
Se distinguerait des deux autres Lolium aux épillets latéraux par les fleurs dilatées à maturité et entièrement contenues à l'intérieur des glumes.
Espèce de petite taille facilement reconnaissable par la présence de longs poils épars à la base des feuilles. Trouvée dans les milieux ouverts et frais du mésotherme.
Le Paille sabre est une espèce très abondante sur l'île et facilement reconnaissable par ses longues feuilles basales très larges, lisses et dépourvues de nervures évidentes. L'espèce est très commune dans les milieux forestiers frais, mais aussi en bordure de sentiers, dans les coulées de lave et parfois dans les rochers altimontains.
Plante de taille très variable et souvent très grande (de 20 cm à + de 2 m). Probablement l'espèce la plus facilement visible de l'île. Elle est partout dans les milieux anthropisés. Les épillets et la grande taille permettent de la distinguer de toutes les autres espèces potentiellement similaires, sauf peut-être P. subalbidum. La lemme chez M. maximus est rugueuse contrairement à celle de P. subabildum. Aussi, cette dernière espèce est plutôt rare et associée aux milieux humides.
Espèce assez caractéristique en raison de la pubescence de ses parties. Elle est couverte de poils glutineux/collants et a un feuillage plutôt glauque. La pubescence permet de la distinguer de M. repens et les épillets sont aristés, mais non plumeux comme chez M. repens. Les inflorescences peuvent être contractées ou étalées. L'espèce dégage aussi une forte odeur assez caractéristique. L'espèce semble plus commune dans le secteur de Mafate.
Espèce aux épillets plumeux rouges ou blancs assez distinctifs. Comparativement à M. minutiflora, les feuilles et la tige sont entièrement glabres et non pubescentes ou glutineuses comme chez cette dernière espèce. Les épillets plumeux sont aussi différents de ceux de M. minutiflora. L'espèce est très commune dans les milieux secs aux sols dénudés.
Les épillets de cette espèce endémique de taille moyenne sont très distinctifs. La présence de glumes évidentes permet de la distinguer de M. stipoides et les pointes sétacées des épillets permettent de la distinguer d'Ehrharta erecta. L'espèce est surtout trouvée dans les forêts d'altitudes, mais demeure peu abondante. Elle est particulièrement présente dans le sentier menant au refuge du Piton des Neiges.
Espèce envahissante de petite taille trouvée le long des sentiers forestiers d'altitude moyenne à élevée. Les épillets allongés portent deux longues arêtes et sont dépourvus de glumes, contrairement à Microlaena connorii. Les feuilles gazonnantes d'un vert parfois un peu glauque sont souvent présentes en bordure des sentiers et le long des racines exposées. Le sous-bois de la Plaine des Tamarins à Mafate est envahie par l'espèce. L'espèce est probablement encore en expansion et se disperse vraisemblablement avec les randonneurs.
Espèce de petite à moyenne taille caractérisée par des épillets pubescents et des racèmes fortement dressés et plus ou moins parallèles à la tige.
Espèce endémique caractéristique des forêts ombragées à tamarins des hauts.
Le riz serait cultivé à quelques endroits sur l'île, mais ne semble pas se répandre.
Espèce de petite à moyenne taille trouvée dans les milieux partiellement ouverts et humides. La panicule est ouverte et très ramifiée et les feuilles larges à nervures fortes sont embrassantes.
Espèce de très petite taille très distinctive trouvée dans l'altimontain et ressemblant à première vue davantage aux mousses qu'aux poacées.
L'espèce n'est pas encore mentionnée dans l'index du CBNM et l'identification est à confirmer. L'espèce est souvent trouvée de façon spontanée un peu partout, car elle est souvent utilisée dans les mélanges de graines pour mangeoires à oiseaux (millet).
Espèce de moyenne à grande taille qui serait surtout associée aux milieux aquatiques et semblant très peu commune à la Réunion. La plante ressemble probablement beaucoup à Megathyrsus maximus, mais peut s'en distinguer par la surface des lemma qui est lisse et non pas plissée ou rugueuse comme chez cette dernière.
Espèce de petite taille qui serait trouvée sur les milieux littoraux sablonneux.
Espèce de petite à moyenne taille ressemblant à P. geminatum, mais les groupes d'épillets sont très espacés le long de la tige et l'espèce n'est pas associée aux milieux humides. L'espèce a souvent un aspect gazonnant.
Plante assez distinctive poussant en bordure des milieux humides et souvent directement dans l'eau. Comparativement à P. flavidum, les groupes d'épillets sont beaucoup plus rapprochés le long de la tige.
Paspalum conjugatum a toujours deux racèmes très minces avec des épillets sur deux rangs. Ses épillets sont pubescents surtout sur les côtés et sont dépourvus de nervure centrale marquée. Ses feuilles sont assez larges et un peu luisantes. L'absence de nervure centrale sur les épillets, la présence de deux racèmes et leur minceur permettent de le distinguer de tous les autres Paspalum. On le retrouve généralement en bordure de sentiers ou dans les milieux au moins un peu humides.
Paspalum dilatatum comporte généralement de 2 à 8 racèmes composés d'épillets assez gros, poilus et sur 4 rangs. L'axe des racèmes est souvent violacé et les tiges sont poussent souvent de façon oblique. Commun un peu partout sur les pelouses, les champs d'herbacées, les bords de route etc.
Ressemble un peu à P. urvillei, mais ce dernier a presque toujours plus de 8 racèmes (généralement au moins 10) et des épillets poilus sur 4 rangs, mais plus petits. Les racèmes de P. urvillei sont aussi souvent parallèles avec la tige vers la base et les tiges sont souvent plus hautes (1 m) et dressées. P. dilatatum est plus commun vers les bas, alors que P. urvillei est plus commun vers les hauts.
Paspalum distichum a généralement deux racèmes plus ou moins en V et des feuilles alternant le long de la tige. Il ressemble beaucoup à P. vaginatum et il se distingue de ce dernier surtout par la face interne des épillets qui est plus ou moins pubsecente/duveteuse. Il peut être nécessaire de regarder ce critère avec une loupe (10X). P. vaginatum a des épillets entièrement glabres et très membraneux. P. distichum est retrouvé près de zones ou de dépressions humides, mais contrairement à P. vaginatum, il n'affectionne pas particulièrement les milieux côtiers plus salés. La plupart des observations à l'intérieur des terres correspondent probabement à cette espèce.
P. distichum ressemble aussi à P. conjugatum, mais ce dernier a des racèmes beacoup plus minces avec des épillets sans nervure centrale. Il ressemble aussi à P. notatum, mais ce dernier a des épillets entièrement glabres à pointes plus arrondies et ces derniers débordent assez largement de l'axe des racèmes. Les épillets de P. notatum sont aussi entièrement glabres.
L'espèce n'est pas encore mentionnée dans l'index du CBN-CPIE Mascarin. L'identification est à confirmer, mais parait relativement certaine. L'espèce est caractérisée par des épillets glabres et groupés par paires. Les racèmes ont donc des épillets paraissant sur 2 ou 4 rangs. Les feuilles sont assez fortes et luisantes. L'espèce semble bien implantée le long des routes menant à Grand Étang et à Takamaka.
Paspalum notatum comporte le plus souvent deux racèmes assez allongés (parfois 3 ou 4) et des épillets glabres sur 2 rangs aux extrémités plutôt arrondies. L'axe des racèmes est généralement assez mince et violacé. Les tiges dépassent généralement largement les feuilles minces plus basales. L'espèce est très commune sur les pelouses du nord et en bordure de routes.
Ressemble a P. vaginatum et P. distichum, mais s'en distingue par les épillets aux extrémités plus arrondies et par les tiges très longues pauvres en feuilles. L'espèce n'est pas encore mentionnée dans l'index du CBN-CPIE Mascarin.
Paspalum nutans est un Paspalum plutôt petit et est le seul avec presque toujours un seul racème. Il peut toutefois y avoir plusieurs pédoncules avec un racème sur une même tige ou sur un même plant. Ses épillets glabres sont sur 2 rangs et ont une extrémité très arrondie. Ses feuilles sont assez larges et souvent luisantes.
On le retrouve en bordure de sentiers dans les endroits frais. Ses feuilles ressemblent un peu à celles de P. conjugatum qu'il côtoie assez souvent.
Paspalum paniculatum comporte plusieurs racèmes (~ 10-20) et ces derniers sont souvent perpendiculaires à la tige, au moins à la base. Ils sont composés de très petits épillets plutôt arrondis, pubescents/pubérulents et disposés sur 2/4 rangs. Les épillets sont souvent marrons ou violacés. Ses feuilles sont assez larges et poilues.
Les autres Paspalum ne lui ressemblent pas beaucoup.
Paspalum de taille assez variable avec généralement de 1 à 6 racèmes ascendants (souvent 2-4). Ses épillets glabres et assez gros sur 2 rangs sont les plus arrondis de tous les Paspalum présents sur l'île. Ils ressemblent à de petits tambours avec une nervure centrale bien marquée. L'axe des racèmes est très large et recouvre presque entièrement les épillets. Les plantes peuvent être entièrement glabres ou légèrement poilues et il s'agit probablement de l'espèce de Paspalum la plus variable. Commun un peu partout dans les bas, mais semble éviter les milieux secs.
Paspalum généralement très grand et dressé (souvent > 1 m). Il comporte plusieurs racèmes (> 10) et ces derniers sont souvent parallèles à la tige, dû moins vers le bas de l'inflorescence. Les épillets sur 4 rangs sont de taille moyenne et très poilus. Ressemble à P. dilatatum, mais ce dernier a des épillets plus gros et surtout un moins grand nombre de racèmes. Présent dans les bas, mais semble plus communs vers les hauts. L'espèce est particulièrement abondante le long des routes à la Plaine des Palmistes.
Paspalum avec généralement 2 racèmes plus ou moins en V et des feuilles alternant tout au long des tiges rampantes. Les épillets sur 2 rangs sont allongés et très pointus. Ressemble beaucoup à P. distichum, mais ce dernier a des épillets dont la face interne est pubescente/duveteuse comparativement à P. vaginatum où les épillets sont entièrement glabres. Présent dans les milieux humides surtout côtiers et salés. L'espèce est trouvée dans les bas de ravines de l'ouest, dans les sables de hauts de plages et parfois dans les rochers côtiers. L'espèce forme très souvent des peuplements étendus. La plupart des observations à l'intérieur des terres correspondent probablement à P. distichum.
Très grande espèce aux feuilles larges et à la panicule grande et plumeuse. Il semble y avoir deux populations à la Réunion, une à l'Étang de St-Paul et une autre près de l'embouchure de la rivière Ste-Suzanne.
Petite plante gazonnante assez commune en bordure de chemin et sur les sols compactés vers les hauts. Ne dépasse généralement pas 15-20 cm.
Espèce endémique de petite taille trouvée dans l'altimontain. Contrairement aux autres Poa (sauf P. teretifolia), les feuilles sont enroulées ou filiformes et plutôt flexueuses. Chez P. teretifolia, les feuilles sont plus grandes et coriaces. Contrairement à Festuca borbonica, les épillets ne portent pas de courtes arêtes. L'espèce semble peu commune et est surtout trouvée sur le massif du Piton des Neiges.
Espèce de petite à moyenne taille qui se distinguerait des autres Poa de la Réunion par l'abondance de poils laineux à la base des lemmes. En altimontain les inforescences ont tendance à être plus contractée.
Espèce endémique et cespiteuse de taille moyenne caractérisée par des feuilles basales enroulées et coriaces. L'espèce est trouvée dans l'altimontain. Les feuilles enroulées et longues permettent de différencier P. teretifolia des autres Poa trouvés à la Réunion. Il semble toutefois y avoir beaucoup de variation en taille rendant un peu difficile la distinction entre P. borbonica et P. teretifolia.
L'espèce n'est pas encore mentionnée dans l'index du CBN-CPIE Mascarin pour l'instant. L'identification est provisoire et à confirmer. L'espèce diffère des autres Poa de la Réunion par la longueur de la ligule (5mm et +). L'espèce a été trouvée dans un champ de foin et en bordure de route dans le mésotherme.
Petite graminée formant des touffes denses et ressemblant davantage à un petit bambou. Elle est souvent trouvée sur les parois rocheuses humides et à proximité des habitations.
L'espèce n'est pas encore mentionnée dans l'index du CBN-CPIE Mascarin. Pourrait aussi être P. interruptus ou encore P. monspeliensis, mais les arêtes semblent trop courtes pour ce dernier. L'identification est à confirmer. L'espèce a été trouvée à divers endroits dans le lit de la rivière Ste-Étienne et sur un de ses tributaires.
L'espèce aurait déjà été observée au Piton Maïdo. Contrairement à P. fugax, les épillets ne portent pas d'arêtes.
Espèce à la panicule diffuse et aux tiges rampantes. Elle serait trouvée dans les forêts humides à des altitudes intermédiaires. L'espèce n'aurait été récoltée qu'une seule fois à la Réunion. À rechercher.
Graminée de grande taille aux épillets très caractéristiques. L'espèce ressemble à Hemarthria altissima, mais s'en distingue par la disposition des épillets, les feuilles plus larges et non linéaires et la tige et les gaines munies de longs poils. Commune en bordure des champs de cannes et des endroits cultivés. L'espèce croît fréquemment dans les champs de cannes et est facilement repérable par sa couleur verte plus pâle et ses épis pointus.
Bien que la canne à sucre soit plantée partout, elle ne semble pas se répandre par elle-même.
Espèce de très grande taille trouvée surtout près de l'embouchure de la rivière Ste-Étienne. Les feuilles basales sont longues et minces. L'espèce peut ressembler superficiellement à Cenchrus purpureus, mais les inflorescences sont complètement différentes.
Espèce de petite à moyenne taille passant facilement inaperçue. Les épis dépourvus de soies à la base des épillets permettent de différencier S. indica des Setaria qui peuvent lui ressembler. L'espèce est trouvée surtout dans les milieux ouverts frais à des altitudes intermédiaires.
Espèce de grande taille très commune dans les milieux forestiers humides de l'est. L'espèce se reconnait facilement à ses tiges triangulaires comportant plusieurs longues feuilles aux nervures saillantes. L'inflorescence est aussi distinctive.
Probablement l'espèce de Setaria la plus commune. Avec sa panicule ouverte, elle se distingue facilement des autres Setaria sauf S. megaphylla et S. intermedia. Contrairement à S. intermedia, les feuilles sont larges et plissées à la base. Contrairement à S. megaphylla, l'espèce est plus petite, l'axe de la panicule serait beaucoup plus pileux et les branches de l'inflorescence semblent plus étalées. Il semble toutefois y avoir beaucoup de variabilité en taille chez ces espèces et leur distinction ne semble pas évidente. Dans tous les cas, S. barbata semble beaucoup plus commune sur l'île de S. megaphylla. S. barbata est trouvée à divers endroits, ainsi que près des milieux cultivés dans les bas. On la repère facilement grâce à ses feuilles larges et plissées.
Espèce de taille moyenne se distinguant des autres Setaria par la combinaison d'une panicule ouverte (mais parfois un peu contractée) et de feuilles étroites et non plissées contrairement à S. barbata et S. megaphylla. L'espèce est beaucoup moins commune que S. barbata et semble être trouvée près des habitations et des milieux cultivés des bas.
Espèce de grande taille se distinguant par la panicule ouverte et les feuilles très larges et plissées à leur base. Contrairement à Setaria barbata, l'axe de la panicule serait également plutôt glabre et l'inflorescence semble plus linéaire avec les branches moins étalées et perpendiculaires à la tige. Il semble toutefois y avoir beaucoup de variabilité en taille chez ces espèces et la différentiation entre les deux ne semble pas évidente. Dans tous les cas, S. megaphylla est probablement beaucoup plus rare que S. barbata.
Espèce de taille moyenne commune près des milieux cultivés. Elle se reconnait à ses soies nombreuses souvent rousses, à ses petits épis cylindriques et à ses épillets aux glumes beaucoup plus courtes que l'épillet.
Espèce de grande taille trouvée près des milieux cultivés et des bords de route. Contrairement aux autres espèces de Setaria, ses épis sont généralement très longs et étroits.
Cette espèce se distingue des autres Setaria présentes à la Réunion par les soies portant des dents rétrorses plutôt qu'antrorses (orientées vers l'arrière plutôt que l'avant). Ceci rend les épis très (très) collants…
Grande plante pouvant ressembler à Megathyrsus maximus, mais les épillets sont complètement différents. Comparativement à S. bicolor, l'inflorescence est étalée. Commun en bord de chemin dans les bas et près des endroits cultivés.
Espèce de grande taille aux épillets ressemblants à ceux de S. arundinaceum, mais ayant une inflorescence plus compacte. L'espèce semble surtout être trouvée à l'état cultivé.
Espèce de moyenne à grande taille très commune caractérisée par de longues inflorescences très étroites et compactes. Contrairement à S. pyramidalis, les branches de l'inflorescences sont plus courtes et sont pratiquement toujours fortement apprimées contre la tige. Les tiges sont parfois dressées, parfois fortement courbées. Contrairement à Eragrostis tenella insularis, les épillets sont uniflores.
Espèce de très petite taille caractérisée par des inflorescences pyramidales aux branches verticillées. Contrairement aux Eragrostis, les épillets sont uniflores. L'espèce semble associée aux milieux côtiers secs et peut facilement passer inaperçue.
L'espèce n'est pas mentionnée dans l'index du CBN-CPIE Mascarin. Identification à confirmer. L'espèce est de taille moyenne et est caractérisée par une inflorescence presque cylindrique composée de courtes branches étalées et dépourvues d'épillets sur la partie basale. Contrairement à S. africanus et S. pyramidalis, les épillets comportent la plupart du temps 2 étamines comparativement à 3 chez ces dernières espèces. L'espèce a été trouvée le long des trottoirs près du campus du Moufia.
Espèce de grande taille caractérisée par des inflorescences étroites et souvent pyramidales. Contrairement à S. africanus, les branches de l'inflorescences sont plus longues et plus ou moins étalées, donnant un aspect plus flexueux aux inflorescences. L'espèce est surtout trouvée dans les bas le long des routes.
Graminée de petite à moyenne taille à la panicule très diffuse, délicate et plutôt cylindrique. L'espèce ressemble aux Eragrostis (particulièrement à E. tenella), mais les épillets des Sporobolus sont simples comparativement à ceux des Eragrostis. L'espèce est surtout trouvée dans les bas dans les milieux frais ou ombragés.
Espèce de petite taille caractérisée par une inforescence courte et compacte. La combinaison de l'inflorescence compacte et des glumes presque ou aussi longues que les épillets permettent de différencier l'espèce. Aussi, l'espèce est trouvée sur les milieux littoraux et n'a été repérée que sur le littoral de Pierrefonds où elle forme un tapis. Lorsqu'il n'y a pas d'inflorescence, l'espèce peut facilement passer inaperçue et être confondue avec Cynodon dactylon.
La traînasse est une graminée très commune dans les bas et est souvent utilisée pour les pelouses. Tiges rampantes avec feuilles vertes foncés aux extrémités plus ou moins arrondies. L'inflorescence unilatérale est très caractéristique.
Espèce de grande taille aux inflorescences multicolores caractéristiques. L'espèce semble surtout trouvée dans les milieux plus secs de l'ouest, mais est aussi présente près des champs de cannes.
Très grande espèce au feuillage ressemblant aux bambous et aux feuilles très larges. La panicule est très grande et étalée et les épillets sont très petits. Plus commun vers l'est et sur les talus ombragés ou humides.
Espèce de très petite taille aux épillets caractéristques couverts de piquants. La forme lancéolée des épillets est différente de celle des épillets des Cenchrus comme C. echinatus ou C. setigerus. L'espèce serait surtout associées aux milieux ouverts et exposés des bas de l'ouest.
Graminée de taille moyenne surtout retrouvée en milieu ouvert dans les parties sablonneuses du lit des ravines asséchées. La panicule aux branches raides et les épillets rosés/violacés sont distinctifs.
Espèce de moyenne à grande taille qui se distinguerait d'U. eminii par l'axe du racème plus mince (< 1 mm) et les épillets disposés sur un seul rang. Il semble toutefois y avoir de la variabilité chez ces espèces très proches.
Espèce de petite taille caractérisée par un faible nombre de racèmes souvent à angles droits avec l'axe de la tige. Elle ressemble énormément à U. subquadripara, mais s'en distinguerait par la présence d'une pilosité le long de la tige au niveau de l'inflorescence et par les épillets plus petits, les racèmes plus courts et rapprochés. Les deux espèces sont parfois considérées comme une seule espèce, mais elles sont parfois trouvées ensemble et semblent bien distinctes. U. distachya semble beaucoup plus rare que U. subquadripara et serait associée aux milieux côtiers et sablonneux de l'ouest.
L'espèce n'est pas encore mentionnée dans l'index du CBN-CPIE Mascarin. L'identification est à confirmer, mais elle parait assez certaine. L'espèce ressemble aussi beaucoup à U. brizantha. Elle se distinguerait de cette dernière par l'axe du racème plus large (~ 2mm) et la disposition des épillets sur 2 rangs. Il semble toutefois y avoir beacoup de variabilité chez ces espèces très proches phylogénétiquement. L'espèce est probablement en expansion et est trouvée un peu partout en bord de route et près des milieux cultivés.
Espèce de petite à moyenne taille caractérisée par des épillets aux glumes longues atteignant environ le 3/4 des épillets contrairement à la plupart des autres Urochloa ayant une infloresence similaire. L'espèce semble peu commune dans les pelouses et les milieux anthropisés.
L'espèce n'est pas encore mentionnée dans l'index du CBN-CPIE Mascarin. Elle se distingue des autres Urochloa présents à la Réunion par taille relativement forte, les racemes disposés sur un même plan et surtout les épillets longuement longuement pointus et la glume inférieure plus petite que l'épillet et au sommet arrondi. L'espèce est originaire d'Afrique.
Espèce de grande taille caractérisée par une tige fortement velue et une inflorescence pyramidale composée de branches où les épillets sont généralement disposés sur 4 rangs un peu désorganisés. L'espèce est souvent trouvée près des cours d'eau ou des dépressions plus humides, mais peut également être trouvée en bordure des champs de cannes.
Espèce de petite à moyenne taille aux épillets relativement gros et aux racèmes peu nombreux, rapprochés et courts. Les épillets peuvent être glabres ou pubescents et la glume inférieure est généralement moins de la moitié de la taille des épillets contrairement à U. glumaris. Contrairement à U. subquadripara et U. distachya, les épillets sont plus gros. Contrairement à U. plantaginea, les racèmes sont plus courts, les épillets sont souvent pubescents et la plante est plus petite et les feuilles plus courtes.
L'espèce n'est pas encore mentionnée dans l'index du CBN-CPIE Mascarin. L'identification est à confirmer. Une autre possibilité serait U. platyphylla. L'espèce ressemble à une version géante d'U. subquadripara, mais les épillets sont plus gros, plus pointus et disposés différemment.
Espèce de petite à moyenne taille caractérisée par un une disposition assez lâche des épillets. L'espèce est plus commune dans les milieux ouverts de l'ouest et semble avoir une forte saisonnalité. La forme et la disposition lâche des épillets le long des branches permettent de différencier l'espèce des autres Urochloa.
Espèce de petite taille caractérisée par des épillets assez densément disposés le long des quelques racèmes de la panicule.
Espèce de taille petite à moyenne caractérisée par des racèmes étalés souvent à angle droit avec la tige. Les épillets sont généralement apprimés contre les racèmes et disposé de façon très régulière. L'espèce est très commune dans les milieux ouverts des bas et en bordure des champs de cannes. L'espèce ressemble énormément à Urochloa distachya, mais cette derniere à des épillets et des racèmes plus petits, l'axe de l'inflorescence est normalement pubescent et l'espèce semble être surtout trouvée dans les milieux côtiers et sableux de l'ouest. Les deux espèce sont parfois considérées comme une seule espèce. U. plantaginea ressemble aussi beaucoup U. subquadripara, mais les épillets de ce dernier sont beaucoup plus gros et sont disposés différemment.
Espèce de petite taille aux épillets multiflores portant de longues arêtes. Les épillets sont peu nombreux et l'inflorescence est plutôt flexible. Contrairement à V. myuros, la glume inférieure fait la moitié ou plus de la longueur de la glume supérieure. Trouvée dans les milieux ouverts du mésotherme, mais semble moins commune que V. myuros.
Espèce de petite à moyenne taille aux épillets multiflores portant de longues arêtes. Contrairement à V. bromoides, la glume inférieure ferait moins de la moitiée de la longueur de la glume supérieure. L'espèce semble plus commune que V. bromoides et est trouvée dans les milieux ouverts du mésotherme, mais aussi dans l'altimontain près des milieux fréquentés.
Le maïs est cultivé un peu partout, mais ne semble pas se répandre par lui-même.
L'herbe pique-fesse est typique des milieux côtiers et rocheux du sud et de l'est. Elle peut former des pelouses côtières continues. L'inflorescence très petite est caractéristique.
Liste des espèces qui n'ont pas été retenues et lien vers l'index du CBN - CPIE Mascarin: Andropogon alopecurus, Brachypodium perrieri, Bulbostylis pubescens, Carex sp.1, Carex sp.2, Costularia humbertii, Costularia purpurea, Cymbopogon schoenanthus, Cyperus elegans, Cyperus erectus, Cyperus luteostramineus, Cyperus tenuifolius, Ehrharta godefroyi, Ehrharta penicillata, Eleocharis sp.1, Eragrostis interrupta, Eragrostis patula, Fuirena umbellata, Isachne cernua, Isachne venusta, Luzula multiflora, Machaerina anceps, Neyraudia arundinacea, Rhynchospora corymbosa, Rhynchospora holoschoenoides, Scleria lithosperma, Sorghum halepense, Stenotaphrum micranthum, Tragus racemosus